Fatal fatalisme

Publié le par Glen S. DEVI

 

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          La vie ressemble à une énorme boule de gruyère, et chacun attablé examine les trous de son morceau en se demandant s'il n'a pas eu celui de son voisin.  

            On comble ses besoins, on atteint ses buts, on réalise ses rêves, ou pas ; certains sont plus heureux que d'autres, tous cherchent leur originalité dans l'inexpression de leur banalité, on tente de comprendre autrui à travers soi, on voudrait se retrouver dans les yeux de quelqu'un, ou pas. Dis-moi qui tu aimes, je te dirai... Rien, je crois qu'il n'y a rien à dire en réalité, on ne sait pas qui on aime, on ignore ce qu'on hait, peut-être un peu nous-même, ou pas.  

          Quoiqu'il en soit, si on ne se rappelle pas d'où l'on vient, si c'est pour notre bien qu'on a oublié, si on se demande toutefois comment et pourquoi, l'essentiel est de voir qu'on passe nuits et jours à lutter contre la destinée, ou pas...

 

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